Dans l’épître aux Romains, nous lisons ceci : "Le salaire du péché, c’est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. " (Romains 6:23).
Le péché est la transgression de la loi.
Quel que soit le système légaliste sous lequel nous nous placions, immanquablement nous le transgresserons. Il suffit d’un seul moment d’inattention, de lassitude, de contrariété… Pour que nous transgressions telle ou telle disposition légaliste. Or la transgression génère la culpabilité. Ceux qui vivent sous un système légaliste vont continuellement être confrontés à la culpabilité. Lorsque le légalisme est notre mode de fonctionnement religieux, nous ne sommes jamais certains d’en avoir assez fait, et nous devenons la proie de l’accusateur, comme c’est le cas pour le souverain sacrificateur Josué mentionné dans le livre de Zacharie (Zacharie 3:1).
Non seulement le diable ne se prive pas de tourmenter ceux qui vivent dans le légalisme, mais il les pousse à juger les autres. Un enseignement légaliste ne fait qu’écraser, culpabiliser, détruire, au lieu d’épanouir. Le légalisme dessèche, il est destructeur. Le légalisme empoisonne notre vie spirituelle mais également empoisonne nos relations avec les autres. Le légalisme empêche la croissance spirituelle. Il nous infantilise et nous maintient dans l’immaturité spirituelle. Le légalisme tue la spontanéité, la chaleur, la vie. Il produit le découragement, la dépression, la crainte, la frustration. Le légalisme produit des croyants tristes, taciturnes, critiques, qui ne donnent pas envie de croire.
Si nous revenons au souverain sacrificateur Josué déjà mentionné (Zacharie 3:1-5), nous voyons que ses fautes, ses transgressions sont symbolisées par ses vêtements sales. Il avait enfreint la loi, et l’accusateur le lui rappelait. Mais voici que l’ange lui dit : "Je t’enlève ton iniquité, et je te revêts d’habits de fête." C’est un acte gratuit, c’est un cadeau divin, il ne le méritait pas mais Dieu lui fait grâce. Cette grâce va générer la joie, et le conduire dans une nouvelle vie. Elle va le placer sur le chemin de la victoire et de la restauration. Il va pouvoir relever Jérusalem avec l’aide de Zorobabel mentionné au chapitre suivant. Le fondement de cette restauration sera symbolisé par la pose de la pierre principale sous les cris de : "Grâce, grâce pour elle" (Zacharie 4:7).
"Seigneur, je sais que je suis un pécheur, mais je sais aussi que ce péché m’a été ôté à la croix, car Jésus s’en est chargé. À cause de cette grâce, je rejette toute accusation, et je permets à ta grâce de m’apporter restauration, paix, et joie, en Jésus-Christ, amen !"
Paul Calzada